Anecdotes
Il est issu d'une famille noble de Skäne, naissance d'un énième fils d'une famille respectée et crainte.
Il n'a jamais connu sa mère du moins ses souvenirs sont très flous à son sujet. La présence de la gente féminine jusqu'ici n'est à ses yeux qu'une distraction à qui les hommes plaisent.
Son physique peu attrayant depuis qu'il est enfant le poussa à détesté et frapper fort le premier. Embonpoint il subissait les railleries de ses frères, de son père et des autres enfants de son âge. Rare sont ceux qui se souviennent de cette période difficile et cruelle.
Il se forgea une carapace, devint l'homme qu'il n'aurait sans doute jamais souhaité pour faire la fierté d'un père qui n'avait aucune affection pour ses fils et en particulier celui-ci. L'ambition l'instinct cruel est le seul héritage qu'il eut à lui offrir.
Il comprit qu'il n'était rien aux yeux de sa famille. Un rejeton de plus subissant les déboires de ses frères et un père qui n'avait pas d'autres occupations que l'or, l'alcool et les femmes. Alors à force d'être roué de coups il finit par en donner en retour. Il frapperait bien et fort, c'est ainsi que son monde fonctionnait alors qu'il en soit ainsi.
À force de persévérance et sur le cheminement que son père et son éducation avait tracé, il devint rapidement un redoutable combattant. C'est un beau jour d'été ensoleillé que le regard de son père et de ses frères changea alors qu'il n'avait que 13 ans. Geirstein de quatre ans son aîné aimait tourmenter Holgern et par dessus tout l'utiliser pour s’entraîner au combat à l'épée. Il n'était que le plus petit et le plus empoté aux yeux de sa famille alors il devait servir de cible, un choix facile pour s’exercer. Cette fois ce fut l'humiliation de trop, Holgern se saisit subitement de la petite hachette servant à débiter le bois et bousculant son frère à terre, il trancha d'un coup sec la main de Gerstein. Le manchot voilà comment il t'appellerons désormais beugla t-il avec colère.
Il reçu son bracelet et jura fidélité devant le vieux jarl de Sjaelland. Comme beaucoup d'enfants il admirait le titre de jarl et aspirait un jour à le devenir. Il respectait d'autant plus le pouvoir et la puissance que l'homme qui en détenait les droits.
Il partit en raid sous l'impulsion de la gloire et à la conquête de richesses jusqu'ici insoupçonné. Afin de prouver sa valeur au combat, montrer à son père qui il était désormais. Un homme un vrai, ainsi il partait avec son père et ses frères. Une expérience aussi enrichissante que traumatisante quand on verse pour la première fois son premier sang.
J'ai un demi-frère issue des inconvenances de notre père. Egil n'a guère plus de chance que je n'en avais cependant jamais je n'ai reproduit sur lui ce que mes frères mon fait. Un jour peut-être me rendra t-il la pareille.
Cela fait des années que les territoires du Jutland et leurs incursions viennent s'effondrer sur les terres du Sjaelland. La haine que nous vouons à ces scandinaves n'est pas qualifiable d'un mot plus sombre que celui-ci. Holgern a perdu ses frères dans les incessantes attaques, offensives et assauts menés plus que de raison pour préserver les terres qui furent celle de nos ancêtres.
La population gronda face aux innombrables morts que le Jutland infligeait. Le souffle d'une nouvelle ère sonnait telle les tambours d'antan. La révolte grogne aux portes du Jarl et une insidieuse guerre civile mena la plupart des loyalistes à mourir au combat. Mais pas pour Holgern, non la perte de ses frères et de son père dans cette guerre finit par le changer véritablement en un éloquent souffleur de discorde au sein des personnes qui ne pouvaient plus accepter les innombrables forfaits à l'encontre de cette terre qui était la leur.
Il fut propulser au rang de chef, le conflit ne durera guère et les loyalistes furent disséminés à travers la plaine. Pour tout ce qu'il avait accomplit, pour ce qu'il inspirait la terreur, la force et la seule issue encore viable pour tenir tête aux envahisseurs il fut nommé jarl de Skäne. Les gros poissons mangent les petits, dans ce monde il n'y a pas de place pour les faibles. C'est ce qu'il avait apprit tout au long de cette vie.