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L'alpha et la proie (PV Amanda)

Ulf Tryggvason
DENGR
Ulf Tryggvason
Rp's : 14
Arrival : 16/04/2018
Faceclaim : Jason Momoa
L'alpha et la proie (PV Amanda) Sam 21 Avr - 11:30

Ft. Amanda
L'alpha et la proie


La créature déploie des ailes membraneuses, gigantesques. De son envergures, il obscurcit l’horizon, me recouvrant de son ombre, ses ailes chitineuse bruissant dans la bourrasque de vent qui soulève une odeur putride émanant de son corps décharné. Sa peau est grasseuse, huileuse, brillante dans les ténèbres qui nous ensevelissent.
Son crâne est recouvert de quelques touffes éparses, son nez a disparu, il ne reste que deux fosses nasale béantes. Ses yeux brillent d’une lueur malsaine, une éclair de folie qui semble vouloir me dévorer. Il lève une main squelettique, sa peau verdâtre est tendu, laissant apparaître les os et les tendons en transparence. Une sourire ignoble se dessine sur ses lèvres minces et putréfiés alors que ses griffes se tendent vers moi, il ouvre la bouche et une hurlement en sort, me tirant de mon sommeil. Je me redresse dans le lit, le corps trempé de sueur, la respiration lourde alors que je fixe le fond de la chambre, tentant de reprendre mon souffle. Lorsque l’image du spectre semble enfin vouloir quitter le fond de mes yeux, je tourne le visage pour observer la silhouette de la femme qui dort toujours, allongé à mes côtés. En me relevant, j’ai emporté la fourrure qui nous recouvrait, dévoilant une fesse pâle et délicieuse. Je me lève du lit, recouvrant la peau de la jeune esclave qui commençait à frissonner de mon absence, avec la pelisse noire. Entièrement nu, je fais quelques pas pour prendre mon pantalon de cuir que j'enfile rapidement.
Je passe mes mains dans mes cheveux, levant mes yeux de mes pieds nus sur le sol de terre battus recouvert d’herbe jusqu'aux murs de bois. Un simple mur sépare la pièce qui me sert de chambre et la grande pièce principale de la maison, pas de porte. Je me glisse hors de la chambre et me rapproche du long foyer de pierre de près de deux mètres de long dans lequel rougeoie encore quelques braises de la veille. Je tends les mains, un peu de chaleur remonte le long de mes doigts avant que je ne me dirige vers la porte qui donne sur l’extérieur. Un grognement me fait tourner la tête, Freki se lève. Un loup au pelage sombre comme la nuit, il ouvre une gueule gigantesque dévoilant une rangé de crocs acérés alors qu’il baille. Il se met à trottiner vers moi, abandonne son frère, Geri, qui grogne en se tournant. Je passe une main sur la tête du loup qui lève son museau vers moi pour nicher son crâne dans la paume de ma main.
Et ensemble nous quittons la maison pour observer le ciel clair, sans nuage et azuréen. La tempête de la veille a laissé place à un jour magnifique. Cette tempête qui a poussé Amanda a venir dans mon lit, autant pour la protéger des coups de marteau de Thor que du froid. Je repense à cette nuit étrange, a ce baiser sur mes lèvres, ce baiser chaud et tendre, ce baiser troublant.  
Je suis perdus dans mes pensées quand un nouveau grognement et un coup de museau sur ma main me tire de mes rêveries. je regarde le loup qui me fixe de son regard jaune, encore un grondement et je souris.

“Tu as soif ?”

Un jappement et une queue touffue qui s’agite me font comprendre que j’ai vu juste. Je me dirige vers le puit au centre du rassemblement de petits bâtiments. Ici, une réserve, là bas, une forge silencieuse. Je remonte un sceau d’eau du puit et m'asperge le visage avant de m’accroupir et de verser du liquide glacé dans la paume de ma main pour laisser Freki boire.
Amanda Rosenbach
THRAELLAR
Amanda Rosenbach
Rp's : 7
Arrival : 16/04/2018
Faceclaim : Cara Delevingne
Re: L'alpha et la proie (PV Amanda) Dim 22 Avr - 23:54

Un frisson parcourt ma cuisse, mais cela ne suffit pas à me sortir de mon sommeil. Je me tiens devant ma mère. On parle peu, mais on se regarde, et on se sourit. J'hésite toujours à la prendre dans mes bras, car parfois, elle m'échappe, et la réalité me revient. Elle me tend la main, je la prend, et elle m'emmène dans un jardin, chez nous. Le soleil illumine sa peau, elle me regarde dans les yeux, et elle me caresse la joue. Enfin, sa voix vient réchauffer mon cœur :

- Comme tu as grandi... Je suis si fière de toi.

Je fronce un peu les sourcils.

- Mais Maman... j'ai tout perdu. J'ai laissé notre famille derrière moi.

- Tu n'as pas eu le choix. Et tu as su, jusqu'à la fin, les protéger. Au lieu d'ameuter notre famille pour qu'ils volent à ton secours, tu les a laissé t'emmener, et tu as donné à tes frères la chance de rester en vie. C'était un geste très noble et respectable. Tu as été forte, ma fille.


Je hoche la tête de droite à gauche, tenant doucement sa main dans la mienne.

- Je ne suis pas forte... Je suis seule. Entourée de sauvages qui parlent une autre langue, qui croient en d'autres dieux. J'ai peur, Maman, j'ai tellement peur...

J'ai même peur de moi, parfois.

- Crois en toi, Amanda. Crois en ton destin. Tu es née pour être quelqu'un. Fais ce que te dicte ton cœur.

- Et si mon cœur parfois, me dicte autre chose que mes valeurs, que nos coutumes ?

- Ma fille, les coutumes, les lois, les religions... Tout cela a divisé plus d'hommes qu'ils n'en ont rapproché. Ton destin t'a amené ici avec eux, maintenant, à toi de faire de ta vie quelque chose qui te correspondra. Tu sauras le faire mon enfant. Je le sais. Je crois en toi.

Je sens le sommeil me quitter, ma vision devient floue, et le paysage s'efface autour de nous.

- Je t'aime, ma fille.

- Je t'aime aussi, Maman.

J'ouvre les yeux. Ou suis – je ? Je me redresse et regarde autour de moi. Je suis dans la chambre de mon maître. Oui je me souviens qu'il m'a prise dans ses bras la nuit dernière, lorsque l'orage grondait. Il disait que Thor frappait son enclume. Je ne suis pas sure de bien comprendre ce que cela signifie. Je me frotte doucement les yeux. Je doux visage de ma mère flotte encore dans mes pensées. J'écarte la couverture de fourrure, et m'assied sur le bord de la couche. Ulf est déjà debout. Je repense à cette nuit. Je me sentais bien, lovée contre lui. Devrais – je me sentir coupable pour cela ? Je suis certaine que ma mère me dirait que si je trouve du réconfort quelque part, je dois le prendre. Même si c'est auprès d'un barbare ? Ça, c'est à moi d'en décider. Ma vie est désormais entre mes mains. Enfin, entre celles de mon maître surtout... Cette fois, les autres ne dépendent plus de moi, mais moi, je dépend de quelqu'un. Jusqu'à maintenant il  n'a jamais été mauvais envers moi, mais je ne le connais pas, je devrais tout de même rester sur mes gardes. Et s'il me vendait ? Ou ne tuait ? Ou me prêtais à ses amis ? Je chasse ses pensées de mon esprit et me lève. Mes pieds nus caressent la terre battue du sol. Je suis encore vêtue de ma robe en lin grise. Je passe une main dans les cheveux pour y mettre un peu d'ordre, et sors de la pièce.

Je me retrouve aussitôt dans la pièce principale. Personne. Pas de trace de Ulf. Dans le foyer, des braises rougeoient et dégagent une douce chaleur. Quelque chose d'humide me chatouille alors les jambes, je baisse la tête, c'est Geri, l'un des deux loups de Ulf.  Il tourne joyeusement autour de moi, la gueule entrouverte, et les oreilles bien dressées. Je m'accroupis, et lui offre de gentilles caresses sur la tête et sur le museau.

- Bonjour, Geri. Comment vas tu ?

Il m'adresse un petit jappement. J'ai toujours parlé aux animaux. Même s'ils ne me répondent pas, j'imagine que eux, ils me comprennent. Et je n'ai pas besoin qu'ils utilisent la parole, pour me sentir bien avec eux. Je me redresse.

- Mais où est donc ton maître ? Et ton frère ? Seraient ils ensemble ?

Il me regarde attentivement, les yeux brillants et expressifs. Je m'approche à pas lents de la fenêtre, pour apercevoir le loup noir en compagnie de mon maître, près du puits, au centre des bâtiments.

- C'est bon, nous les avons retrouvé !

Dis – je à Geri, en plaisantant comme si je discutais avec un humain. Je restais là, devant la fenêtre, à contempler ce que je voyais du village. Puis je levais les yeux vers le ciel, qui s'était dégagé depuis cette nuit, pour laisser place à une plus belle journée.
Ulf Tryggvason
DENGR
Ulf Tryggvason
Rp's : 14
Arrival : 16/04/2018
Faceclaim : Jason Momoa
Re: L'alpha et la proie (PV Amanda) Lun 7 Mai - 8:25

Ft. Amanda
L'alpha et la proie


Freki lappe goulument l’eau que je tiens dans ma main alors que de l’autre, je lui caresse le cou et son épaisse crinière de fourrure dense et sombre. Le loup lève finalement la tête pour pointer du museau vers la maison, l’oeil brillant, la truffe dégoulinante. Je suis son regard et constate que Amanda est a la fenetre, a ses cotés Geri nous observe. Je me lève et revient vers la maison. Je m’approche de la fenêtre par laquelle l’esclave nous regardais et je pose une main sur le rebord.

“Tu as pu trouver le sommeil, je crois bien.”

Comment lui parler de ce baiser. Ce baiser tendre et timide qu’elle a déposé sur mes lèvres cette nuit et qui m’a empêcher de trouver convenablement le sommeil. Son corps contre le miens avait provoqué des échos en moi, des sensations que je n’avais pas éprouvé depuis longtemps. Cette femme était mon esclave mais avait de le devenir, elle avait été un adversaire, quelqu’un qui a brandit son arme face à moi. Et jusqu'à présent, tous, hommes ou femmes qui avaient osé me défier été mort. Je ne suis pas un tendre dans l’art de la guerre et je me bat pour tuer. Cependant, chez elle, il y a eu quelque chose qui m’a retenu, qui m’a empêcher de passer a l’acte. Peut être parce que justement, elle n’est pas une guerrière, peut être parce que ce n’aurait pas été honorable de la tuer. Peut être aussi parce que sa beauté m’avait déjà subjugué.

“Viens ! J’ai faim.”

Je quitte l’encadrement de la fenêtre et rentre dans la maison. Je m’installe sur une chaise et ramasse un lourd filet de pêche qui traîne au sol, une aiguille et quelques rouleaux de fils. Je commence a racommoder le filet. Sans quitter mon travail des yeux, je m’adresse à mon esclave :

“Je t’ai appris à faire notre pain. Mais ce matin, je veux autre chose. Je veux que tu fasse un plat de chez toi.”

Mes deux loups viennent alors se rouler en boule a mes pieds. C’est toujours comme ça le matin, ils restent avec nous le temps du repas et ensuite, ils disparaissent pendant une heure ou deux, le temps pour eux de chasser une proie. Je ne les nourris que rarement, surtout en hiver, mais dès que le temps devient plus clément avec la fonte des neiges et des températures plus douce, le gibier abonde et Freki et Geri préfère aller chasser. Je dois avouer que je préfère aussi. Ce sont des loups et ils doivent garder leur instinct de chasseur et non devenir de vieilles pantoufles grasses et oisives.
Je lève enfin un oeil de mon ouvrage et regarde la belle esclave. Beaucoup de question m’ont traversé l’esprit hier soir et ce matin. Impossible d’ordonner mes pensées correctement. Je decide de mettre donc les pieds dans le plat mais tout en étant un peu subtile.

“Je ne me souviens plus de ce qu’il s’est passé cette nuit. Avec l’orage, tu m’as rejoins mais je n’arrive pas bien a me remémorer ce qu’il s’est passé… Tu peux m’y aider ?”

Evidemment que je me souviens de chaque détails, bien qu’une brume étrange recouvre mes souvenirs mais je veux l’entendre de sa bouche. Je veux savoir pourquoi, elle m’a embrassé.
Amanda Rosenbach
THRAELLAR
Amanda Rosenbach
Rp's : 7
Arrival : 16/04/2018
Faceclaim : Cara Delevingne
Re: L'alpha et la proie (PV Amanda) Lun 21 Mai - 18:11

Accompagnée de Geri, je regarde mon maître, notre maître, revenir vers nous, et passer la porte. Il me demande si j'ai pu trouver le sommeil. Je hoche la tête, un peu gênée par notre proximité de la veille. Je ne sais si c'était bon pour moi d'agir ainsi. Ne va t-il pas prendre ça comme une porte qui s'est ouverte à lui ? N'en est ce pas une ? De toute façon, porte ouverte ou pas, je suis une esclave et lui mon maître. J'essaie donc de me convaincre que quoi qu'il en soit, cela n'a pas d'importance, car le moment venu, il pourra faire ce qu'il veut de moi, et il sera dans ses droits. Geri accueille son frère et son maître joyeusement. Il se passe quelques secondes avant que je ne parvienne à donner une réponse claire :

- Oui, oui merci, j'ai pu dormir, grâce à vous. Je.. n'ai jamais beaucoup aimé les orages...


Le souvenir de notre baiser traverse mon esprit, troublant mes yeux un instant. J'espère, sans conviction, qu'il ne s'en rappelle pas. Je reviens à la réalité quand il me dit qu'il à faim. Oui, c'est vrai, je suis là pour lui faire à manger, entre autres. Je me dirigeais sans attendre vers une petite pièce ou je prépare les repas, quand il me précisa qu'il souhaitait autre chose. Un plat de chez moi. Je reste à le regarder.

- Un plat de chez moi ? Mais, maître, je ne suis pas dans mon pays, je ne peux pas reproduire à l'identique les spécialités de mon peuple.

Je réfléchis... Il y a peut être quelque chose que je puisse faire tout de même.

- Mais, je crois que j'ai une idée pour satisfaire votre envie de nouveauté.


Je pars d'un pas décidé. Je vais me servir d'un poisson frais que Ulf à pêché hier. Je l'étale sur une grille, le saupoudre d'herbes aromatiques, et de diverses céréales que j'ai appris à récolter. Je m'apprêtes à porter ça sur le foyer afin de faire cuir... Mais j'en avais oublié ma touche secrète. Je rejoins rapidement la pièce ou je dors habituellement depuis mon arrivée ici, et fouille dans l'une de mes tuniques. J'ai trouvé. Direction la cuisine. Je prend une très fine pincée de poudre jaune orangée et la dépose au dessus du poisson. Du curry. J'allais refermer le petit sachet, mais, finalement, en rajoute encore un peu. Connaissant Ulf, il serait capable de ne rien sentir si la dose n'est pas forte. Je le referme et le glisse à nouveau dans un pli de la tunique.  Voila qui devrait lui allumer la bouche un petit moment... Je souris à cette idée. JE transporte alors la grille jusqu'au foyer et la dépose. Je rejoins Ulf, qui terminait de rapiécer son filet de pêche.

- Dans quelques minutes, votre repas sera prêt. J'y ai ajouté quelque chose de nouveau, j'espère que cela vous plaira.


Dis – je en souriant poliment. Les deux loups étaient toujours lovés aux pieds du Viking. Ils sont si beaux, aussi beaux que sauvages. Un peu comme lui... C'est alors qu'il me sort de ma contemplation, avec des mots auxquels je ne m'attendais pas du tout. Mon cœur bondit, et me mord la lèvre afin de ne pas me mettre à bafouiller bêtement. Il ne s'en souvient vraiment plus ? Je scrute son regard. Est ce que je lui ment, et prend le risque qu'il se rappelle en fait de tout ? Ou est ce que je reste sincère... Et lui donne une deuxième occasion de penser que je veux m'offrir à lui ? Je me mord la lèvre un peu plus fort. Merde...

- Euh... Je... Enfin.. Il y avait de violents orages, et des éclairs. J'avais peur, et vous m'avez proposé de vous rejoindre. Vous n'avez pas fait grand chose, mais je me suis sentie en sécurité.

Finalement, j'ai joué la franchise. Je déteste mentir, en plus je ne sais pas le faire. Cela me trahirait. Tant pis. Je dois assumer mes actes.

- Et .. je.. vous ai embrassé.. Je vous prie de m'en excuser, je ne sais pas pourquoi je l'ai fait. Je voulais peut être vous montrer ma reconnaissance pour m'avoir protégé. J'avais l'esprit un peu embrumé, à vrai dire. Cela ne se reproduira pas, maître. Ce n'était pas mon droit de prendre cette initiative.

Ça y est. J'ai réussi à sortir quelque chose de correct. Je soupire silencieusement. Je retourne dans la cuisine chercher un torchon pour reprendre la grille chaude sur le foyer. Je dépose le large plat de poisson au curry devant Ulf.

- Voilà votre repas...
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