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Sighild Falskhet - L'infrangible Leysingr

Sighild Falskhet
LEYSINGR
Sighild Falskhet
Rp's : 34
Arrival : 18/02/2018
Faceclaim : Josefin Asplund @Psyko Joke
Métier : Mercenaire
Sighild Falskhet - L'infrangible Leysingr Dim 18 Fév - 20:02




Unbreakable -Don't look back, you're not going that way.




Falskhet Sighild



Mon nom est Sighild Falskhet, je suis mercenaire et je suis âgée de 25 ans. Je suis originaire de Svitjod. Je suis en relation libre. Je suis Leysingr. J'arbore une marque au fer rouge au niveau de mon homoplate gauche, un souvenir de mon ancien maître... J'ai un tatouage au niveau du cou et de mon torse. Personne ne sait ni quand, ni pourquoi je l'ai fais..


Caractère

Sighild est une jeune femme au fort caractère. Impossible de ne pas la remarquer quant elle débarque quelque part. Elle est une femme qui impressionne par son assurance lui donnant un charme certains. Elle voit les personnes qui l'entourent comme des outils pour arriver à ses fins. Lorsqu'un homme lui plaît, elle lui fait bien comprendre. Elle n'est pas du genre à rester avec un homme et est encore moins à être pudique. Osez la traiter de catin et vous verrez son visage s'empourprer, vociférant des insultes la hache à la main. Les hommes font bien ce qu'ils font des femmes, pourquoi n'en serait-il pas de même pour elle ? Son seul intérêt dans la vie ? L'argent, rien d'autre que l'argent, le bien ou le mal n'existent pas dans son monde. Seul son intérêt compte. Sa confiance est très difficile à gagner bien qu'elle ne part jamais en mission seule.
Anecdotes

I. Lorsque les guerriers du raids, avide de sang et de richesse, débarquèrent dans le village, ils ne firent preuve d'aucune pitié. Ravageant tout sur leur passage, ils ne laissèrent que quelques personnes innocentes, incapables de se défendre qu'ils emportèrent sur leurs drakars. Sighild n'était alors âgée que de cinq ans, ne portant aucun souvenir de son passé.

II. Les haches tapants sur les boucliers faisaient un vacarme entêtant suivit de cris rauques. Le feu partout crépitant, la boue sanglante... la lame glacée sous le menton. Ce couvercle circulaire sur fond jaune barré d'une croix rouge avec des symboles tribales noirs sauvages, jamais elle n'oublia. Ceux sont là les seules brides du raids qui viennent la tourmenter lors de songes sombres. Même s'il ne s'agit que de rêve, elle a l'intime conviction que tout ceci était bien réelle et elle nourrit une haine sans fin envers ceux qui portent cet armorie.

III. Le voyage fut long et pénible... Beaucoup des esclaves de guerres tombèrent malades, causant pour certains une mort lente, déshonorante et loin de leur terre. Les corps étaient jetés par dessus bord comme de vulgaire barriques de vin vide... La petite fille fut atteinte de nausées tout le long, aujourd'hui encore elle souffre du mal de mer et préfère de loin la marche à pied.

IV. Ce fut Gareld, forgeron de métier, qui contre une coquette somme, s'offrit la jeune esclave ténébreuse. Outre ses lames de qualité, il était aussi connu pour ses goûts particuliers envers les jeunes filles. Il avait pour habitude de surprendre Sighild dans le dos, posant sa main imposante et rocailleuse sur sa frêle épaule avant de s'occuper d'elle. Depuis elle ne supporte pas qu'on lui pose la main sur l'épaule si elle est de dos, elle serait capable de trancher celle-ci dans la seconde qui suit.

V. Petite, Sighild avait de longs cheveux noirs qui tombaient jusqu'en bas du dos. En effet, Gareld lui interdisait formellement de les couper, c'était un de ses péchés mignons et c'était fort pratique pour dompter la jeune fille. C'est pourquoi dès qu'elle eut gagné sa liberté, elle se coupa les cheveux, veillant à ce qu'ils n'éteignent jamais ses épaules.

VI. Son maître lui avait donné le surnom de Kajaan, corbeau choucas en suédois, à cause de ses long cheveux noirs et de ses yeux clairs. Un surnom si juste que celui-ci persiste encore aujourd'hui, bien qu'elle déteste ça.

VII. Au vu de toutes les horreurs qu'elle a vécu petite - mais dont elle garde peu de souvenir - Sighild fut muette jusqu'à l'âge de quatorze ans. Ce qui eut le don d'agacer Gareld, bien qu'il se délectait d'entendre son nom prononcer par la jeune femme.

VIII. N'ayant connu que cette vie, Sighild pensa très longtemps que tout ce qui lui arrivait était tout à fait normal. N'étant qu'une esclave, elle s'offrait sans résister à son maître, cherchant à répondre au moindre de ses désirs. Elle eut longtemps à déambuler dans le plus simple appareil dans les appartements de celui-ci, expliquant son manque de pudeur et son goût prononcé pour la débauche.

IX. Sighild se levait tôt tous les matins pour se rendre au marché dans l'espoir de récolter assez pièces afin d'acheter sa liberté comme l'avait promis Gareld. Elle usait de tous les stratagèmes pour glaner la moindre pièce, n'hésitant par à voler les passants, à mettre en avant ses arguments ou encore à flatter et mentir aux potentiels clients. C'est ainsi qu'elle se découvrit un talent pour la manipulation.

X. Lorsqu'elle eut gagné assez sous, elle arriva au pas de course devant son maître avec une somme non négligeable. Celui-ci compta chaque pièce, sous l'attention de Sighild, il lui accorda un sourire avant de lui dire qu'il lui faudrait bien plus. Depuis ce jour, elle nourrit un attrait particulier pour l'argent.

XI. Alors qu'elle volait sans vergogne, elle sentit une forte poigne sur sa main. L'homme aux cheveux d'albâtre, la toisa de ses yeux perçants. Elle eut l'impression que c'était la dernière erreur qu'elle eu commis. Et s'il lui coupait la main maintenant ? Et s'il lui prenait l'envie de tout raconter à son maître ? Tous les scénarios possibles défilaient à toute vitesse dans sa tête, cependant elle conserva son regard farouche, ne se laissant pas impressionner.

XII. Elle était loin de penser que cet homme allait acheter sa liberté pour des raisons qu'elle jugea pour le moins obscur. Il aurait eu tout à gagner en vendant la mèche alors pourquoi ? Une fois émancipée, elle questionna l'homme qui lui répondit par une autre question. Maintenant qu'elle était libre, que comptait-elle faire ?

XIII. Elle le suivit sans trop savoir pourquoi et puis pourquoi pas ? Après tout elle n'avait ni maison, ni travail... Rien ne la retenait nulle part. Lamberk était un ancien membre de la Garde Varègue, maintenant il était mercenaire. Et diantre qu'il gagnait bien sa vie, voyageant aux quatre vents.

XIV. Il la forma aux armes à une main. Elle pallia son physique chétif et son manque de force par la ruse et la tactique. Elle fut même une des rares personnes a être ambidextre, certainement dû à ses expériences antérieures.

XV. Alors qu'elle était en mission avec Lamberk, il disparu tout à coup sans laisser de traces... Cela fait maintenant plusieurs mois qu'elle est à sa recherche. C'est pourquoi elle a besoin d'argent pour parcourir les terres.



Je me suis retrouvée ici à cause d'un beau brun. Je suis âgée de 24 an et je trouve vraiment que ce forum est pas mal du tout,
encore quelques ajustements graphiques et ce sera parfait.
. Mon avatar est Josefin Asplund. J'offre en sacrifice le code du règlement qui est The future is open trust in the gods !


We have been brutalized with loss. It has made us brutal in return.
The is no coming back from this.


Halloween


Sighild Falskhet
LEYSINGR
Sighild Falskhet
Rp's : 34
Arrival : 18/02/2018
Faceclaim : Josefin Asplund @Psyko Joke
Métier : Mercenaire
Re: Sighild Falskhet - L'infrangible Leysingr Lun 19 Mar - 18:24






Histoire




Le rapace fendait l'air de ses ailes majestueuses, filant à vive allure. Son œil vif surplombait toute la vallée à la recherche d'une proie. Repérant en contrebas un rongeur au pelage poivré, il poussa un cri perçant dont l’écho se perdait sur les toits. La ville en ce jour de printemps était animé par le marché. Les comptoirs disséminés çà et là diffusant des odeurs de poissons, d'épices, de bétails et de fer chaud. Le marchant paré d'un couvre chef présentait sur l'estrade ses dernières nouveautés sous les yeux impatients de la foule qui s'était formée. La petite fille aux cheveux sombre et à la peau basané par la saleté regardait d'un air nonchalant les personnes qui lui faisaient face. Elle était bien trop jeune pour comprendre pourquoi elle avait les poignets liés, pourquoi ces personnes l'inspectaient avec intérêt et pourquoi le sourire de l'homme sur l'estrade gonflait. Une bourse contre une vie, voilà ce qui venait de se produire.

~•~

Le bruit des enfants jouant dans la rue peinait à monter jusqu'à la fenêtre où siégeait une petite fille. Une petite fille au regard vide, perdu. Elle ne comprenait pas cette vie au-delà de ce verre, la sienne était limitée à ceux de la battisse. C'était grand et spacieux comparé à la cage qu'elle avait connue. Par moment elle se sentait emprunte d'une certaine langueur, sans raison apparente. Comment pouvait-on être nostalgique d'un passé qui lui était inconnu ?

« C'était donc là que tu te cachais? »

Elle tourna la tête vers l'homme qui lui adressait un sourire singulier. Un sourire semblable à cet autre homme au fouet sur le bateau qui venait lui rendre visite le soir. Son visage était imperturbable, rien ne semblait l'atteindre. L'homme soupira profondément et s'approcha.

« Tu ne veux toujours pas parlé, hein ? Tu m'en veux pour ça ? »

Demanda l'homme en posant sa main grasse sur son épaule chétive. La petite brune grimaça dans un sifflement sans pour autant détourner son regard impétueux. L'homme continua de sourire.

« C'est pour ça que je t'ai acheté. Cette rage, cette insoumission et ce côté sauvage pure... Quand je te vois à cette fenêtre, j'ai l'impression de voir un corbeau sur son perchoir. À partir d'aujourd'hui tu seras ma petite Kajaan. »

~•~

Le ciel avait revêtu son manteau noir clairsemé d'astres. La lumière de la lune luisait à travers les vitres de la bâtisse. Les couloirs habituellement vivants étaient vides et silencieux comme si le temps n'avait plus cours. C'était dans ces moments là que la fille ténébreuse appréciait la voûte étoilée juchée sur le toit. Ho son maître n'aurait certainement pas apprécié, mais il n'était pas là... Encore une de ces soirées « réservée aux Hommes libres ». Ce silence pénétrant, immuable réconfortait la fille brune. Ses yeux azurés étaient totalement absorbés par ces flammèches et étincelles créés par les dieux venants du monde du feu... Le royaume des géants... Non, le royaume du géant Suer. Un lieu mythique à  l'origine de l'univers. Un lieu qu'elle se plaisait à imaginer tant on lui avait jamais décrit. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'il y faisait aussi chaud qu'une forge. Il devait certainement y avoir du feu... ou de la lave...

~•~

Une fumée grise s’échappait de la cheminée marquée par le temps capricieux et son utilisation  répétée. Les fourneaux n'avaient pas chômés depuis le début d'après midi. Les cliquetis des assiettes et des couverts remontaient dans le couloir qui menait à la salle à manger. Les voix étaient si fortes qu'elle intrigua la petite fille qui déambulait dans les couloirs dépourvu de tout vêtement. L'homme, qu'elle ne connaissait que trop bien maintenant, vantait les produits d'exceptions utilisés pour ce repas. L'une des invités le questionna pour savoir où il se les procurait.

« Ho je sais exactement où aller pour tout ça, puis je suis un habitué. Et j'ai l’œil... »

L'invitée se doutait qu'il ne vendrait pas la mèche aussi facilement. La petite fille fit irruption dans la salle à manger. Elle inspectait chaque convives, il y avait tant de monde, c'était rare. Son maître manqua de s'étouffer en la voyant, il s'approcha d'elle.

« Je t'avais dis de m'attendre dans mes appartements. »

La fille le regarda de sa petite hauteur. L'homme s'adressa ensuite à ses invités.

« Ma petite Kajaan n'est pas du genre pudique. »

Les convives riaient avec lui. L'invitée qui l'avait questionné tantôt sur les mets, affichait un sourire particulier en portant son regard sur la jeune fille ténébreuse.

« Vous avez l’œil aussi pour vos esclaves. »

L'homme gloussa enorgueillit par de tels propos. S'accoudant à la table, laissant glisser son doigt sur son menton, il eut un regard de malice.

« Je suis un homme de goût, que voulez-vous ? Que diriez-vous de faire plus ample connaissance avec elle ? Après le repas bien entendu. »

La jeune brune tourna la tête vers son maître, ce n'était pas la première fois qu'il proposait ce genre de 'choses'. L'invitée avait regardé l'hôte puis l'esclave avec plus d'insistance.

« Ho je ne sais pas... Enfin je veux dire cela ne me dérangerait pas le moins du monde...mais... »

Devant l'hésitation de l'invitée, le maître reprit la parole.

« Voyons, ne soyez pas gênée, si l'idée vous plaît qu'il en soit ainsi. Ma petite Kajaan, tu accompagnera notre invitée après le repas. »

L'esclave ténébreuse afficha un sourire, inclinant respectueusement la tête. L'homme souriait davantage.

« Elle en est ravie comme vous pouvez le voir. Bon elle n'est pas loquace, elle ne l'a jamais été d'ailleurs, mais quelle importance ? »

—•—
« Quelle empotée ! »

Pensa la jeune femme qui se triturait les doigts. Les lèvres pincées, elle attendait la sentence avec une certaine appréhension. Elle avait volé l'homme aux cheveux d'albâtre. Cet homme qui l'avait prise sur le fait et qui faisait maintenant face à son maître : Gareld. Est-ce que cet homme pouvait exiger plus de souffrance que lui causait déjà son maître ? Probablement... Son regard se portait tour à tour sur les deux hommes. Le silence finalement fut rompu par l'étranger. Sighild écarquilla les yeux. L'homme avait lancé une bourse à son maître indiquant qu'elle était maintenant une Leysingr, une affranchie. Retenant son souffle, elle attendait la réaction de son maître. Gareld dévisagea l'étranger, puis ouvrit la bourse. Jetant un bref coup d’œil à l'intérieur, il semblait avoir vu le marteau de Thor.

« Bien, de toute façon elle ne m'était plus d'aucune utilité... »

Répondit d'un air dédaigneux Gareld. Son maître avait un goût pour les plus jeunes, depuis que sa petite Kajaan était devenue femme, elle avait perdu tout son charme. Sighild fut abasourdit par la nouvelle, elle libre ? C'était un signe des Dieux, il n'y avait aucun doute là-dessus. Elle rattrapa l'homme qui était déjà à quelques pas de la demeure. Il soupira en poursuivant sa marche.

« Tu es libre maintenant, va vivre ta vie. »

Elle fut perplexe, vivre sa vie ? Quelle était sa vie maintenant qu'elle n'avait plus de maître ? Plus personne pour lui dire quoi faire ? Jamais on ne l'avait préparé à ça...

« … Je n'ai nulle part où aller et je n'ai pas d'argent... mais on peut s'arranger. »

Fit-elle en glissant sa main sur le fessier de l'homme qui s'arrêta aussitôt. Au vu du regard et surtout de cette main rocailleuse sur son poignet, elle comprit qu'elle venait de commettre une erreur.

« Je ne t'ai pas acheté ta liberté pour ça ! »

Il rejeta son poignet, plongeant ses yeux perçants dans les siens.

« Ton corps n'est pas de l'argent, il est ton ami le plus fidèle, alors ne le cède pas aussi facilement. Si tu veux de l'argent, il va falloir le gagner de toi-même et non le dérober au premier passant. Je sens que je vais le regretter, mais je vais t'apprendre comment gagner ta vie. Une fois que tu sauras comment faire, tu vivras ta vie. »


L'air était si lourd et humide en cet après-midi que les arbres semblaient plus figés que d'habitude. Seul les coups de fer se répercutaient dans la forêt. La jeune femme rugissait en lançant une attaque frontale brute. L'homme para l'attaque avec une simplicité déconcertante.

« Qu'est-ce que je t'ai déjà dis? La force ne sert à rien si elle est mal dirigée, d'autant plus que tu n'en as pas ! »

Elle lui lança un regard noir, ho elle détestait qu'il lui rappelle ça ! Ils étaient fer contre fer et elle ne voyait rien d'autre à faire que de pousser plus fort que lui pour basculer le combat. Il repoussa ses lames sur le côté, la faisant reculer de deux pas. Elle n'attendit pas une seconde de plus pour porter des attaques hautes de manières soutenues. L'homme les esquiva une à une sans difficulté, ce qui ne faisait qu'augmenter la frustration et la rage de la ténébreuse. Le dernier coup glissa contre la lame de l'homme qui avait pivoté sur le côté. Maintenant qu'il était dans son angle mort, il n'avait plus qu'à mettre un terme au combat. D'un coup de pied sur son flanc, il la projeta avec force. Elle tomba lourdement sur le sol, laissant échapper l'une de ses haches. Elle resta un léger moment couchée, haletant face à la terre. Il s'avança vers elle.

« Voilà ce qui arrive quand tu n'en fais qu'à tête. La prochaine fois évite de foncer tête baisser. Allez lève toi. »

Il s'était baissé et avait tendu sa main rocailleuse pour l'aider. Elle se redressa d'un coup, plaça sa lame sous la gorge de l'homme. Les tempes en feu, le teint rougis, le regard furieux elle serra les dents.

« Ne sous-estime jamais ton adversaire, surtout quand il est à terre. »

Sighild n'avait pas oublié les enseignements de Lamberk. L'homme qui lui faisait face et qui souriait à pleine dent.

« Donc il t'arrive de m'écouter par moment. »

~•~

Un souffle glacé parcourra l'échine de la jeune femme. Ses lèvres bleuit par le froid laissait échapper difficilement une petite fumée blanche. Elle avançait seule dans la neige, regardant partout, elle cherchait quelque chose ou quelqu'un. Comment avait-elle se mettre dans ce pétrin ? Pourtant tout était calculé, Lamberk devait rentrer en contact avec l'homme dont la tête était mise à prix et le pousser à venir sur le chemin. Chemin que Sighild avait parsemé de pièges pour capturer l'homme en question. Elle avait scrupuleusement suivi les indications de Lamberk, installer les pièges, rester dans l'ombre et attendre. Mais voilà, ni l'homme, ni Lamberk ne s'étaient montrés. Elle avait attendu si longtemps qu'une épaisse couche de neige l'avait recouverte. Quand le temps fut trop long, elle partit au lieu de rendez-vous qu'avait fixé Lamberk avec l'homme... Personne... Aucune trace... S'il s'était passé quelque chose, les flocons en avaient eu raison. Elle erra dans le froid encore quelques heures à la recherche du moindre indice, mais rien... absolument rien et c'était certainement ça qui pesait à la jeune femme.

~•~

« Tout le monde est à la recherche de quelque chose. » se remémorait Sighild. C'était les paroles de Lamberk. Bien qu'elle détestait penser à lui, ses conseils demeuraient bien précieux maintenant qu'elle se retrouvait seule dans cette ville. Elle savait que les personnes en général étaient plus faciles à cerner au moment de fête. « Lorsque l'on boit on ne pense pas. » et ça tombait puisque ce soir c'était à sacrifice. Se frayant un chemin parmi la foule, elle observait surtout le Jarl. Si il avait bien quelqu'un qui aurait de l'argent, c'était bien lui. Dans ses louanges aux Dieux , elle avait relevé une certaine amertume. Des personnes avaient dû défier son autorité, ou plutôt une personne. Le Jarl avait un lancé un regard à cet homme à longue tresse aux tatouages apparents sur son crâne. Puis il sacrifia l'animal sous le coup des tambours. Il semblerait qu'elle ait de la chance dans son malheur. Elle décida de suivre l'homme aux tatouages pour en apprendre plus. Elle remarqua qu'il avait de beaux yeux bleus et une sacré descente en matière d'alcool. Ce qui n'était pas pour plaire à la belle blonde qui était à ses côtés, sa femme certainement. Vérifiant la main de l'homme, elle vit la bague, il était donc marié. Alors qu'il semblait s'amuser, trois hommes vinrent lui parler. Il partit avec eux, Sighild les suivit discrètement, se cachant derrière une maison, elle observa la scène et porta l'oreille. Les trois hommes avaient entouré l'homme aux yeux azurés.

« … te montrer plus raisonnable. Tu as une femme et des enfants, il faut que tu prennes soin d'eux. La famille c'est important n'est-ce pas ? Il ne faudrait pas qu'ils leur arrivent malheur. »

L'homme leur souriait amusé, puis donna un coup de tête dans le visage de l'homme qui avait parlé. Les deux autres entravèrent rapidement les bras de l'homme à la natte. L'autre homme frotta le dos de sa main sur son nez. Il constata avec fureur qu'il y avait du sang. Il donna un premier dans l'estomac de l'homme entravé qui eut le souffle coupé.

« Tu te crois au-dessus des lois hein ? Tu n'es qu'un simple fermier à l'ambition fiévreuse. »

L'homme releva le regard.

« Un simple fermier qui vient de te casser le nez. »

Il fut roué de coups jusqu'à ce qu'il ne puisse plus tenir debout par lui-même. L'homme au nez cassé, cracha sur lui.

« Recommence et je viendrai rendre visite à ta sœur. Il serait temps qu'elle apprenne à s'occuper d'un homme. »





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©️️ Halloween


The Seer
Maître du jeu
The Seer
Rp's : 216
Arrival : 25/01/2018
Faceclaim : Who knows ?
Re: Sighild Falskhet - L'infrangible Leysingr Lun 19 Mar - 20:21




Bienvenue




Bienvenue sur Will of Gods Sighild Falskhet, jeune femme mise au fer à peine fillette. Les Dieux semblent pâlir face à ton regard, tâche de ne pas leur faire oublier qui tu es femme mercenaire. Tu es  validée !

Maintenant que ta présentation est validée, tu peux partir à l'Aventure avec un grand "A" mais pas si vite, voici quelques liens que nous te conseillons de visiter. Relations & Liens/Journal Rp/Réclamer ses points/Demande de Rp
Skeggí Stigand
DENGR
Skeggí Stigand
Rp's : 193
Arrival : 18/02/2018
Faceclaim : Jasper Pääkkönen
Métier : Chasseur
Localisation : Sjaelland
Re: Sighild Falskhet - L'infrangible Leysingr Mar 20 Mar - 0:25

Bienvenue jeune femme ! Nous verrons ce que les dieux te réserve comme destin ! En espérant te croiser au détour d'une route ou d'un combat.
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Re: Sighild Falskhet - L'infrangible Leysingr

Sighild Falskhet - L'infrangible Leysingr
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